2 - Domaines de compétence

Nos domaines de compétence sont les suivants :

  • Crise de l'immobilier aux USA

    Nos premières mises en garde datent de 2004.

    Dans notre revue de presse, nous suivons la chute des marchés américains au jour le jour, avec une précision inégalée. La crise du suprime était connue dans la presse américaine depuis longtemps. Le choix du vocabulaire "suprime" est un exemple de langue de bois. Parler de crise du suprime, c'est utiliser un vocabulaire incompréhensible, pour éviter la contagion au marché immobilier européen.

    Le schéma de la crise est très simple. Le marché connaît une bulle immobilière. Les motivations des acheteurs individuels sont spéculatives. Les lois américaines prévoient la possibilité de faillite personnelle. Ce choix est réalisé par de nombreux investisseurs déçus et/ou ruinés. Des biens immobiliers sont saisis et vendus. Les ventes aux enchères font ressortir des prix en chute libre d'environ 50%. Contrairement aux statistiques de prix publiés en 2007, c'est bien la preuve que les prix américains baissent. Si les biens immobiliers étaient vendus au prix d'acquisition, il n'y aurait aucune crise.

    La baisse des prix immobiliers entraîne des dépréciations d'actifs, génère de nouvelles baisses de prix par contagion, diminue l'activité économique et diminuent l'effet de richesse des consommateurs. La revente de crédits au monde entier est un problème de fraude. Il s'agit d'un crime et pas d'une crise. Le solutions sont des solutions purement juridiques et nécessaitent l'arrestations des criminels.

    A notre avis, le règlement de la crise passe par deux voies principales :

    • Faire évoluer la législation bancaire et faire appliquer les lois existantes.
    • Faire toute la vérité sur le niveau des prix de l'immobilier aux Etats-Unis.
  • Crise de l'immobilier en France

    Nous avons mené notre propre contre-enquête, en réalisant plus de 200 interviews, le plus souvent en caméra cachée et par téléphone. Depuis le début de l'année 2007, les professionnels font état d'une crise et d'une chute des marchés immobilier. Bizarrement, les organismes professionnels de l'immobilier en France sont optimistes.

    On parlerait même d'atterrissage en douceur.
    C'est malheuresement inexact.

    Il existerait une différence de point de vue troublante entre la base des agents immobiliers et leurs représentants auprès des médias. A notre avis, la crise a déjà débuté en France.

  • Crise de l'immobilier en Espagne

    Nous suivons avec beaucoup d'attention le développement de la crise immobilière en Espagne. Il semblerait que les Espagnol aient disséminé plus de 200 milliards d'euros de crédit pourri. C'est potentiellement une crise comparable, voire plus importante, que celle des suprimes.

  • Marketing immobilier

    Le marketing immobilier repose sur des trucs et astuces inconnus du grand-public.
    Exemples :

    • Le double-langage
      Par exemple, vous pourrez noter que les agents immobiliers tiennent souvent un discours différent aux acheteurs et aux vendeurs. Quand un journaliste contacte un agent immobilier, le journaliste est perçu comme un vecteur publicitaire. On lui parle alors souvent comme si on s'adressait à un client. D'où des discours très optimistes.
    • Le placement des prix
      La première discussion d'un agent immobilier avec un client se termine toujours par la phrase "quel est votre budget ?". Cette phrase n'est pas anodine. Quand un agent immobilier a 300 biens en stock, la question du budget permet de restreindre les prétentions de négociation. En donnant un budget, le client limite ses possibilités de négociation. En gros, quand un client a un budget de 250.000€, il pourra visiter tous les biens de 300.000€ maximum. Mais il n'aura pas accès aux biens de 400.000€ et 500.000€ pourtant négociables.
    • Le scandale du fichier commun
      La volonté de créer un fichier commun dans les grandes villes est un scandale. Elle montre la volonté des agents immobiliers de contrôler et d'encadrer les prix.
  • Le langage de la profession

    Nous maîtrisons bien également le langage des agents immobiliers.
    Comme toute les professions anciennes, les agents immobiliers ont leur propre language :

    • Bien mort : un bien invendu, qui reste en stock sans aucune chance de vente.
    • Tilter un client : rater une vente, parce qu'on a harcelé un client.
    • Claquer un client : réussir une vente. Bingo.
    • Maison atypique : une grange.
    • Sortez vos outils : la maison est entièrement pourrie.
    • Faites vite : inutile de vous presser, la maison est invendable.
  • Chiffres et statistiques

    Comprendre les statistiques de l'immobilier est aussi compliqué que de comparer des offres dans la téléphonie mobile.

    Lire les chiffres nécessite des mois de travail, car les données sont souvent redressées et calculées en moyenne mobiles. Nos experts vous renseignent sur la signification des chiffres.

    En particulier, nous insistons sur l'importante du suivi des montants de crédit offerts par les banques.
    D'après les chiffres publiés par la BCE, le volume de crédit offert serait en chute libre d'environ 40%.

    Sans crédit, il est mécaniquement impossible que les prix de l'immobilier se maintiennent. Des prix en stagnation ou en légère hausse sont nécessairement suspects et manipulés.

  • Connaissance des lobbies

    En privé, certains journalistes avouent publier des articles publi-commerciaux. Nous ne blamons par les journalistes, qui doivent souvent obéir à leur hiérarchie. Toutefois, nous regrettons les marronniers traditionnels de début d'année et les fausses interviews de propriétaires enthousiasmés, ventant l'accession à la propriété comme un objectif culturel de société