France - Libération - Economie

En déployant samedi 7 juin au soir la garde nationale à Los Angeles, le président américain durcit sa croisade contre l’Etat progressiste, cosmopolite et multilingue, qui incarne la résistance acharnée à sa vision de l’Amérique.

Matteo Salvini, Viktor Orbán, Andrej Babis, Santiago Abascal… Lundi, le Rassemblement national organisait près de Montargis un grand meeting avec les dirigeants de partis alliés du continent.

Partis d’Italie le 1er juin, les douze membres de l’embarcation voulaient briser le siège imposé à Gaza par l’Etat hébreu. Six Français aux parcours divers ont pris part à cette traversée humanitaire.

L’écrivain britannique, qui mettait à profit ses observations de journaliste et informateur des services secrets pour nourrir ses romans des détails les plus réalistes, est mort lundi 9 juin, à 86 ans.

A Montargis, plusieurs partis et collectifs de gauche avaient appelé à se rassembler pour protester contre le rassemblement d’extrême droite dans le département. Une mobilisation inédite.

A l’image de leur chef de file, les troupes de Jean-Luc Mélenchon ont multiplié les campagnes numériques tout le week-end pour soutenir l’équipage du navire arraisonné par Israël. Ce lundi soir, des milliers de personnes se sont rassemblées partout en France à l’appel de la gauche.

Le «Madleen» a été intercepté dans la nuit de dimanche 9 à lundi 10 juin par l’armée de l’Etat hébreu. Les membres de son équipage sont arrivés dans la soirée de lundi à Ashdod, dans le sud d’Israël, et sont invités à «retourner dans leurs pays» respectifs.

Tous les dirigeants LR, mais aussi François Bayrou, se sont précipités au 70e anniversaire d’Europe 1. Et cela pour s’attirer les bonnes grâces d’un propriétaire cherchant à installer en France une hégémonie culturelle réactionnaire.

L’ancien patron de Miramax avait vu le premier jugement pour viol et agression sexuelle cassé par la cour d’appel de New York l’an dernier. Après deux mois d’une nouvelle procédure, le juge pourrait faire face à une situation de «jury bloqué».

Au premier jour de la conférence de l’ONU, ce lundi 9 juin, Emmanuel Macron et ses homologues ont multiplié les appels à la mobilisation pour sauver «le berceau de l’humanité». Pas de quoi impressionner les ONG, qui attendent des actions d’ampleur.

La rédaction de «Libération» compile les principales infos de ces trois derniers jours.

Les quatre créateurs de contenu ont fait du sexisme, de la violence ou du mensonge leur business, grâce à leurs énormes et souvent jeunes communautés. Ils seront auditionnés mardi 10 juin par les députés qui souhaitent une meilleure régulation des réseaux sociaux.

Et si le recours aux assistants conversationnels initiait un processus de paix entre les belligérants #MeToo ?

De plus en plus utilisé pour perdre du poids, le médicament pourrait aussi réduire les effets des contraceptifs, s’inquiète une autorité de santé britannique.

A cause d’un logiciel défectueux, des responsables d’agence du Post Office avaient dû rembourser des faux manques à gagner. Certains ont fini ruinés, en prison ou se sont suicidés. Le gouvernement a créé un dispositif pour les indemniser.

Le chef-d’œuvre offert dimanche par l’Espagnol, vainqueur au bout de cinq heures et vingt-neuf minutes, et l’Italien est une aubaine pour le tennis, jusqu’alors en perte de vitesse. Désormais, une nouvelle ère s’ouvre pour le circuit.

Le géant américain scinde ses activités en concentrant ses chaînes CNN, TNT ou Discovery dans une entreprise distincte. Un nouveau signal de la transition de l’industrie télévisuelle vers la vidéo en ligne.

Les commentateurs sont nombreux à tirer des conclusions hâtives de la situation du PS, qui a déjà surmonté des périodes difficiles. S’ils lisaient en détail les contributions des congrès, ils verraient que l’idéal socialiste et le débat d’idées sont toujours là, affirme l’historien Jean-Numa Ducange.

Héritiers d’un parti qui n’a dû cesser de se renouveler, les roses peinent aujourd’hui à faire émerger des propositions neuves, priorisant inlassablement la désignation de leur candidat ou candidate à la présidentielle.

En raison d’une évolution favorable des taux de change, de bons résultats de placements et des recettes de billetterie, le Cojo a revu largement à la hausse le montant de ses bénéfices. Ils devraient financer en grande majorité le sport français, via plusieurs dispositifs.