France - Libération - Economie

La rédaction de «Libération» récapitule les principales actualités de la journée du mardi 3 juin.

Le tournoi parisien est marqué, comme lors des précédentes éditions, par de nombreux abandons de joueurs et de joueuses aux organismes fourbus à l’issue de saisons de plus en plus longues.

Le dispositif, inédit, vise à pallier les nombreux postes vacants dans l’académie en permettant à des enseignants d’autres disciplines d’obtenir une attestation pour pouvoir assurer les cours de français.

Une femme de 55 ans atteinte de tumeurs au cerveau après avoir pris le traitement hormonal a obtenu lundi 2 juin plus de 300 000 euros d’indemnisation infligée aux trois laboratoires. Le groupe Bayer prévoit de faire appel.

Frappée par un fort déterminisme social, la France n’est pas le pays égalitaire que certains décrivent parfois, selon un rapport de l’Observatoire des inégalités.

Alors que la troisième conférence des Nations unies sur l’océan aura lieu à Nice du 9 au 13 juin, la secrétaire exécutive de la Commission baleinière internationale, Martha Rojas Urrego, alerte sur les «nouvelles menaces» causant une forte mortalité chez de nombreuses populations de cétacés.

Racheté par Rodolphe Saadé l’an passé, le groupe radio-télé a vu de nombreux salariés, dont plusieurs figures de l’antenne, activer, ces dernières semaines, une clause leur permettant de quitter l’entreprise en raison du changement d’actionnaire.

Soutenue par le gouvernement et adoptée à l’Assemblée nationale, la «loi PLM» n’a pas convaincu les sénateurs, qui l’ont rejeté ce mardi 3 juin.

La région présidée par Christelle Morançais, déjà à l’origine de coupes dures dans le secteur de la culture, retire l’aide aux événements dans les lieux de moins de 200 places, dont elle était pourtant partie prenante. Une décision qui précarise les artistes, les lieux et la création.

Les plateformes suspendront leurs contenus à partir de ce mercredi 4 juin. Depuis début mars, elles sont soumises à l’obligation de vérifier la majorité de leurs utilisateurs.

Face à la concurrence chinoise à prix cassés, comme celle de Shein, le géant espagnol de l’habillement opère une montée en gamme et s’octroie les services de la fine fleur de la mode. Il bénéficie aussi d’une réécriture du texte de loi au Sénat, plus favorable à son modèle économique.

On pourrait croire que l’opération de ces petites mains du chaos est ratée puisqu’ils ont été démasqués trois jours après leurs méfaits. Mais il reste toujours quelque chose de ces tentatives de déstabilisation.

Les grandes villes françaises sont souvent en première ligne sur les travaux énergétiques. Mais certains villages ruraux, comme Chevrières et Saint-Symphorien-sur-Coise, font également le choix d’y investir de grandes sommes malgré leurs budgets plus limités.

Le Mémorial de la Shoah, deux synagogues du IVe arrondissement et une autre dans le XXe ainsi qu’un restaurant ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi.

Le gouvernement américain a abrogé lundi 1er juin les protections dont jouissait la Réserve nationale pétrolière d’Alaska, un écrin de biodiversité. L’industrie pétrolière s’en est félicitée.

Pour s’adapter aux mutations du marché, les récompenses évoluent. Dernier exemple en date, la Fondation Pernod Ricard va désormais accompagner trois artistes, dont les noms sont dévoilés ce mercredi 3 juin : la vidéaste Saodat Ismailova, le sculpteur et plasticien Alexandre Khondji et l’artiste Hélène Yamba-Guimbi.

En empruntant un champ sémantique qui fleure le racisme et l’esprit colonial, le premier flic de France sait très bien dans quel imaginaire de déshumanisation il s’inscrit.

L’avocat de la famille de la victime, l’association SOS Racisme et plusieurs représentants politiques de gauche dénoncent ce mardi 3 juin un «climat politique» propice aux crimes racistes.

A peine sauvée par l’interprétation de l’acteur, la chronique guindée des derniers jours du neurologue s’appesantit sur une discussion imaginaire avec l’écrivain C. S. Lewis.

Deux jours après sa sortie sur les «barbares», le ministre de l’Intérieur est accusé par la gauche d’encourager la violence d’extrême droite avec ses propos.