France - Le moniteur expert

Les études se suivent… et se ressemblent. Non, cinq ans après la crise du Covid, l’exode urbain attendu, ou espéré au plus fort de pandémie, n’a pas eu lieu. La réalité est plus nuancée avec des métropoles qui continuent à se développer sur leurs franges périurbaines, mais aussi villes plus petites qui retrouvent une certaine vigueur, notamment dans l’ouest.

A la tête de la Direction interministérielle de la Transformation publique (DITP), Thierry Lambert pilote le dispositif France Simplification, mis en place fin novembre 2024 pour débloquer les projets locaux ralentis ou empêchés par une réglementation trop complexe. Il dresse un premier bilan : 450 dossiers sont déjà remontés, dont 140 ont été réglés.

L’écologie, la cohésion et la souveraineté structurent la stratégie de la Caisse des dépôts, qui a présenté son bilan annuel le 20 mars. Sur ce dernier volet, la banque d’Etat met l’accent sur la nouvelle déclinaison, dans le secteur de la défense.

Après une année 2024 difficile entre plan social et désendettement, le premier promoteur immobilier de France voit l’horizon se dégager avec une stabilité des commandes en bloc et une hausse des ventes au détail, annonce sa présidente-directrice générale, Véronique Bédague, en exclusivité au « Moniteur ».

Le texte qui doit permettre de reprendre les travaux du chantier, interrompus le 27 février par une décision du tribunal administratif de Toulouse, sera discuté en première lecture par la Chambre haute. Aucune date d’examen n’est pour l’heure prévue.

Face au repli du neuf et aux enjeux de décarbonation, les employeurs déploient des stratégies pour faire évoluer leurs salariés vers de nouvelles missions. Le développement de la réhabilitation en site occupé entraîne l'émergence de nouveaux métiers.

L’estuaire de la Loire illustre une ambition du Conservatoire du littoral : « Passer de l’expérimentation à la massification, dans la gestion souple du trait de côte », résume Philippe Van De Maele, directeur de l’établissement public. La formule guide le programme Life Adapto Plus, en cours jusqu’en 2029 dans une grappe de sites des côtes françaises.

Electricité peu chère, infrastructures solides… Le pays dispose de sérieux atouts pour accueillir des centres de données et compte simplifier les procédures administratives pour faciliter leur implantation.

Si la destination de ces locaux a été clarifiée depuis un arrêté de 2023, la jurisprudence se montre plus nuancée.

C'est une réaction en chaîne : le boom de l'intelligence artificielle fait exploser les besoins en capacités de calculs, ce qui se traduit, dans le monde réel, par la construction de data centers. Une véritable compétition mondiale s'est ouverte pour l'accueil de ces serveurs. Après Donald Trump, Emmanuel Macron s'est lancé dans la bataille. Il faut reconnaître que l'Hexagone dispose d'armes solides : une électricité bon marché et décarbonée, des réseaux numériques denses et fiables… Reste à trouver les fonciers et à séduire les investisseurs pour ériger ces boîtes très gourmandes en énergie. Un défitechnique, financier et réglementaire.

Après avoir travaillé sur les data centers au sein de l'Institut Paris Région, la co-autrice avec Fanny Lopez du livre « Sous le feu numérique » (éditions Métispresses) vient de fonder le Studio Dégel.

Les parlementaires de la Chambre haute examineront en première lecture et en séance publique ce 20 mars une proposition de loi visant à améliorer la performance énergétique des bâtiments anciens. Adaptation du DPE, de l’audit énergétique, soutien financier… détail des mesures envisagées.

Le trésorier des mobilités et président du Grand Est explore les pistes de financement, alors que se profile une conférence nationale sur le sujet.

Cœur du process de la plus grande station d’épuration d’Europe, l’unité de décantation primaire inaugurée le 18 mars à Achères (Yvelines), en aval de Paris, découle de 41 mois de travaux qui ont mobilisé 511 M€. La mise en service marque une étape clé dans un programme de modernisation engagé en 2009.

L’adoption en première lecture au Sénat mardi 18 janvier de la proposition de loi Trace confirme le maintien de l’objectif Zéro artificialisation nette des sols en 2050, tout en adaptant sa mise en œuvre aux contraintes des collectivités locales.